Indicateurs

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Quelles démarches engagées pour une gestion durable de la forêt ?

Page mise à jour le 12-05-2012
Indicateur n°326 : Surfaces forestières de la plaine rhénane

Enjeu : Un réseau d'espaces naturels structurants pour la biodiversité et la qualité paysagère

Axe stratégique : Renforcer les fonctionnalités écologiques dans les espaces agricoles, forestiers et urbains

Définition de l'indicateur

Cet indicateur mesure l'évolution des surfaces défrichées dans les forêts de la plaine rhénane et la destination de ces surfaces : urbanisation, exploitations minérales, culture de la vigne ou autres cultures. L’enjeu patrimonial majeur de la bande rhénane réside dans la conservation des dernières forêts alluviales qui sont à la fois de grande complexité structurelle et, pour les forêts à bois dur, très productives. Elles figurent parmi les boisements européens les plus riches en espèces ligneuses.

Sources des données et modes de calcul de l'indicateur

Dans le cadre des orientations régionales forestières, le SERTIT ( financé, entre autres, par la DRAAF et la Région Alsace) a développé un outil de suivi du couvert forestier reposant sur le traitement d'images satellitaires SPOT. Une étude de terrain en 2002 a permis de contrôler la justesse des observations émises grâce à la télédétection.

Limites et précautions

Les images SPOT acquises en 1990 et 1999 et utilisées dans l’étude ont une résolution de 20 mètres alors que la résolution de celles acquises en 2002 et 2009 est de 2,50m. Néanmoins les petits défrichements de moins de 50 ares, détectés dans la dernière période et pas toujours mis en évidence précédemment, n’expliquent pas à eux seuls l’augmentation des défrichements entre 2002 et 2009.

Objectifs et valeurs de référence

Orientation régionale forestière 2.2 : garantir la pérennité du foncier forestier.

Cet indicateur est également suivi par la Région dans le cadre des rencontres alsaciennes de l'environnement (RAE).

Le défrichement des surfaces forestières de la plaine rhénane s'accélère. Alors que 59 ha étaient défrichés par an entre 1990 et 2002, le ratio est de 87 ha par an entre 2002 et 2009.

Entre 1990 et 2002, les surfaces défrichées devenaient pour moitié des zones urbanisées (51%) et pour 30% des vignes, le reste se répartissant entre des carrières (16%) et des cultures autres que la vigne (3%).

Entre 2002 et 2009, les surfaces défrichées le sont de plus en plus pour l'urbanisation (67%), alors que celles destinées à la culture de la vigne ont diminué de moitié (16% contre 30% entre 1990 et 2009). Les autres cultures augmentent, passant de 3% entre 1990 et 2002 à 7% entre 2002 et 2009.