Indicateur n°123 : Pouvoir de réchauffement global (par secteur) |
Enjeu : Un développement économe en ressource, préservant les équilibres environnementaux et socio-économiques Axe stratégique : Diminuer les consommations d'énergie notamment pour réduire les émissions de gaz à effet de serre |
Définition de l'indicateur Cet indicateur permet d’apprécier en une seule donnée le poids des principaux gaz à effet de serre (gaz carbonique CO2, méthane CH4, protoxyde d'azote N2O) . Le pouvoir de réchauffement global (PRG) exprime, en tonnes équivalent CO2, l’effet cumulé des substances émises dans l’air qui contribuent à l’accroissement de l’effet de serre. Il est calculé sur la base du pouvoir de réchauffement de chaque gaz à l’horizon de 100 ans comparé à celui du CO2 (PRG du CO2 = 1 ; PRG du CH4 = 21 ; PRG du N2O = 310). Sources des données et modes de calcul de l'indicateur Cet indicateur est calculé à partir des données de l'ASPA (Invent'Air V2011 - 12032101- TD). Elles sont au format SECTEN (secteurs économiques et énergie) défini par le CITEPA au niveau national. Limites et précautions L'inventaire annuel de l'ASPA ne prend en compte que 3 des 6 gaz du protocole de Kyoto. Les 3 autres gaz (gaz fluorés) ne représentent toutefois qu'environ 2 à 4% des émissions au niveau régional (l'inventaire des gaz fluorés est mis à jour tous les 5 ans). Par ailleurs, les émissions de CO2 liées à la biomasse sont, par convention, comptablisées hors bilan et n'apparaissent pas dans cet indicateur. Objectifs et valeurs de référence Les engagements nationaux et internationaux de la France en matière de réduction des émissions de gaz à effet de serre sont une stabilisation des émissions en 2008-2012 par rapport à celles de 1990 (protocole de Kyoto), une réduction de 14% des émissions entre 2005 et 2020 (paquet énergie climat adopté par l’Union européenne en 2008), une division par 4 des émissions entre 1990 et 2050 (loi d’orientation sur l’énergie, loi Grenelle 1). Le SRCAE de l'Alsace fixe un objectif, dit "facteur 4 volontariste", de division par 4 des émissions de GES entre 2003 et 2050, avec un premier palier de réduction de 20% d'ici 2020. |