En Alsace, le facteur 2 - c’est-à-dire la division par 2 des émissions de gaz à effet de serre par rapport à 1990 - a déjà été atteint, soit une baisse bien plus spectaculaire qu’à l’échelle nationale (un peu plus de 5% - source ASPA), mais grâce aux diminutions des émissions industrielles de protoxyde d’azote d'un seul site (Rhodia) fortement émetteur, suite à des travaux. Cette entreprise mise à part, les émissions de l'industrie diminuent mais de façon moindre qu’à l’échelle nationale.
Les émissions du transport routier et des bâtiments résidentiels et tertiaires augmentent depuis 1990. Cependant, on constate ces dernières années une tendance à la baisse.
L’accroissement forestier contribue au stockage du carbone (c'est ce qu'on appelle les "puits de carbone"). En Alsace, on estime que cela représente plus de 4 800 kilotonnes d’équivalent dioxyde de carbone par an, à rapprocher des 17 000 kilotonnes d’émissions (source ASPA - année 2007). Ce stockage est diminué des émissions liées à la récolte de bois (estimé à environ 1 600 kilotonnes) et aux défrichements (dont le poids est négligeable).