Problématiques transversales

  • ImpressionPDF

Les facteurs environnementaux ayant des effets sur la santé et l'exposition de la population en Alsace

Page mise à jour le 02-05-2012

Les risques sanitaires liés à l’environnement peuvent être classés en trois groupes, selon leur degré de gravité et de réversibilité, et le niveau d’incertitude scientifique dont ils font l’objet :

1.    Des risques identifiés : les pressions sur l'environnement impactant la qualité des milieux de vie

 

1.1. Des impacts sanitaires liés à la pollution atmosphérique

Des dépassements récurrents des normes en particules, oxydes d’azote et ozone sont observés en Alsace.

À court terme, la pollution atmosphérique provoque des décès anticipés (d’origine respiratoire et cardiovasculaire) et aggrave la prévalence de symptômes respiratoires chez les sujets sensibles (asthmatiques, insuffisants respiratoires...). Elle augmenterait la sensibilité des personnes aux pollens en modifiant la structure moléculaire de ces derniers et en irritant les muqueuses respiratoires (plus de 20 % de la population française souffrirait d’allergies respiratoires - source Réseau national de surveillance aérobiologique). A long terme, elle augmente le risque de décès, diminue la fonction respiratoire et favorise le développement d’affections respiratoires chroniques.

Le programme national de surveillance air et santé (PSAS), mis en place depuis 1997 sur 9 villes dont Strasbourg, a montré que dans la Communauté urbaine de Strasbourg, pour les effets à court terme, 25 décès annuels anticipés (pour 100 000 habitants) et 38 admissions hospitalières chez les moins de 15 ans pourraient être évités si l’ensemble des indicateurs de pollution était au niveau de 10 μg/m3 ou en dessous (dixoyde de soufre, dioxyde d'azote, ozone, particules). Des études plus anciennes avaient déjà conclu à une corrélation entre pics de pollution et hausse des consultations et admissions hospitalières. Les effets à long terme sur la mortalité ont également été étudiés : à Strasbourg, 54 décès par an seraient potentiellement évitables pour une réduction à long terme de la pollution en particules fines PM2,5 à 15 μg/m3 (étude Apheis 3 - air pollution and health : a european information system - 2004) et le nombre moyen de décès annuels par cancer du poumon attribuable aux PM2,5 est estimé à 25 (étude Génotox’ER).

Enfin, une étude de l’institut de veille sanitaire (InVS) conclut que l’impact sanitaire de la pollution photochimique n’a pas été négligeable pendant la vague de chaleur de 2003 sur Strasbourg puisque la pollution à l’ozone aurait causé plus de décès que la vague de chaleur en elle-même.

Le projet PAIRSAC+ (Pollution atmosphérique, inégalités sociales, asthme et risque cardiaque), financé par l’Agence française de sécurité sanitaire de l’environnent et du travail, va notamment étudier l’influence possible de l’environnement urbain et du contexte de vie sur le risque d’exacerbation de l’asthme d’une part, et la survenue d’infarctus d’autre part, induit par la pollution sur le territoire de la Communauté urbaine de Strasbourg.

 

1.2. Une eau de bonne qualité hormis quelques pollutions en pesticides

Les risques sanitaires liés à l’ingestion d’eau sont essentiellement d’ordre microbiologique et chimique. La contamination microbiologique (bactéries, virus, parasites) peut être à l’origine d’épidémies de gastro-entérites, tandis que la contamination chimique est susceptible d’avoir des effets à moyen et long termes (méthémoglobinémie des nouveaux nés liée aux nitrates, plomb responsable du saturnisme, fluorose liée à un excès de fluor…). Les risques sanitaires liés à la consommation d’eau sont relativement faibles en France compte tenu de la performance des systèmes de traitement et de contrôle, de très nombreux paramètres faisant l’objet de normes définies par le code de santé publique. Mais il existe des risques difficiles à identifier en lien avec la consommation de doses très faibles de substances chimiques pendant une longue période. La question se pose notamment pour les produits phytosanitaires présents dans l’eau, mais aussi le sol, l’air et les fruits et légumes, qui pourraient être à l’origine de cancers, troubles neurologiques ou de la reproduction. Cela concerne aussi des substances comme les perturbateurs endocriniens, résidus médicamenteux…

En Alsace, l’eau potable distribuée est de bonne qualité, la quasi-totalité des prélèvements effectués étant conforme aux normes en vigueur. Si la nappe d’Alsace est largement polluée aux nitrates, la concentration moyenne dans l’eau distribuée reste cinq fois inférieure à la norme de 50 mg/l requise pour l’eau potable. En revanche, les teneurs en produits phytosanitaires peuvent parfois dépasser les limites de potabilité.

L’eau est aussi utilisée à des fins récréatives, en particulier pour la baignade, en rivières ou lac. La qualité de l’eau peut là aussi être à l’origine de diverses pathologies : micro-organismes à l’origine de gastro-entérites et bactéries (cyanobactéries ou, plus rarement, leptospires ou amibes) générant des maladies plus sévères. Une réglementation stricte est établie par le Ministère en charge de la santé et de nombreux contrôles effectués. En Alsace, les 21 points de baignade ont été conformes aux exigences réglementaires ces 4 dernières années, à 2 exceptions près (2 points dont l’eau a été momentanément polluée, une seule année).


1.3. Le bruit, un enjeu de santé publique en Alsace

Le bruit a des effets sur les organes auditifs, parfois irréversibles, l'état psychologique et le sommeil, et leurs répercussions sur les risques de maladies cardiovasculaires et d’hypertension artérielle. Pourtant aucune étude épidémiologique d'ampleur n’a été réalisée. Une récente étude de l'Organisation mondiale pour la santé (OMS) indique qu'un européen sur cinq présente des troubles du sommeil dus à des nuisances induites par le bruit des transports. Il s’agit d’un enjeu particulier en Alsace, qui concentre sur une petite surface une densité de population élevée, d'importantes infrastructures de transport et des trafics conséquents : plus de 220 000 alsaciens sont soumis à des niveaux sonores au moins gênants - plus de 55 dB(A) en Lden.

 

1.4 Pas d’impact constaté à proximité des sites pollués recensés

Dans le sol, une substance, par l’effet de différents mécanismes (eau de ruissellement, percolation, volatilisation, combinaison avec une autre substance, absorption par les plantes...), peut devenir mobile et ainsi atteindre l’homme, un écosystème, une ressource en eau...

La part des risques sanitaires attribuables à la pollution des sols est difficile à évaluer. Elle dépend de la nature des polluants, des interactions possibles, de l’usage qui est fait des terrains en cause, des caractéristiques du site, des habitudes de la population.... Les risques sanitaires potentiels liés à une pollution des sols sont engendrés par une exposition directe (via ingestion ou inhalation de poussières de sols, dégazage du polluant présent dans les sols) ou indirecte (ingestion d’aliments) à de faibles doses de polluants et sur le long terme. Certains contaminants des sols peuvent être à l’origine d’effets cancérogènes, mutagènes, neurotoxiques, d’altérations de la fonction rénale, du système immunitaire, des troubles hépato-digestifs, respiratoires et urinaires, des problèmes de peau, des cancers et des maladies des vaisseaux sanguins. Le saturnisme est une pathologie fréquemment citée lors de pollution des sols du fait de la présence de plomb. Les enfants sont particulièrement exposés aux conséquences sanitaires du fait de leur sensibilité et de leur comportement (terre mise en bouche).

Si l’Alsace présente une forte concentration de sols pollués ou potentiellement pollués, aucun problème sanitaire majeur n’a été recensé. Aucune étude épidémiologique n’a par ailleurs été menée. En revanche, plusieurs sites sont à l’origine de pollutions des eaux, engendrant parfois l’arrêt des captages pour l’alimentation en eau potable.

2. Des risques identifiés dans les bâtiments et logements


Nous passons entre 70 % et 90% de notre temps, voire bien davantage, en espace clos ou semi-clos : logements, lieux de travail, écoles, espaces de loisirs, commerces. Outre les problèmes de qualité de l’air intérieur, ces lieux peuvent être des sites d’exposition à la légionellose, au monoxyde de carbone, au plomb, ou bien encore, parce qu’insalubres parfois, aux problèmes d’humidité, de moisissure... sans compter les impacts psychologiques qu’un tel état du bâtiment peut engendrer.

 

2.1. Les risques sanitaires liés à la qualité de l’air intérieur

Du fait de la grande variété des polluants de l’air intérieur, les effets sur la santé et le confort sont très variables en nature et intensité. Le problème le plus aigu est l’intoxication au monoxyde de carbone, première cause de mortalité par intoxication en France et généralement due au mauvais fonctionnement d’un appareil de combustion. En Alsace, le taux de personnes hospitalisées pour intoxication au monoxyde de carbone était de 6,3 pour 100 000 habitants en 2005 (6,2 pour la France métropolitaine).

De nombreux polluants d’origine chimique ont des effets sanitaires encore incertains (suspicions d’effets cancérigènes et sur le développement ou la reproduction). La prise en compte de la problématique de la qualité de l’air intérieur est plus récente que pour l’air extérieur et l’on ne dispose ni de données généralisées d’exposition, ni d’études épidémiologiques, mais les mesures réalisées depuis quelques années notamment en Alsace montrent des niveaux de pollution significatifs et parfois supérieurs aux recommandations de l'OMS.

A l’interface entre l’eau et l’air, une bactérie, la légionelle, peut être à l’origine d’infections respiratoires (légionellose). L’infection résulte de l’inhalation de fines gouttelettes d’eau. Naturellement présente dans l’environnement (lacs, rivières…), elle peut, dans certaines conditions, proliférer dans les réseaux d’eau intérieurs, les systèmes de climatisation collectifs, tours de refroidissement à voie humide… En dehors d’épidémies caractérisées, il est souvent difficile d’établir l’origine de la contamination.  En 2010, en Alsace, 95 cas de légionellose ont été recensés.

 

2.2. Le plomb et les risques de saturnisme

En France, un tiers des logements serait concerné par la problématique du plomb (source ANSES), qui peut provenir de l'eau de consommation au contact des canalisations en plomb ou encore des peintures au plomb très utilisées jusqu'en 1948 (interdites ensuite). Il peut engendrer un saturnisme, particulièrement chez les enfants (jeux en contact avec le sol, contacts main bouche fréquents) ou les travailleurs non protégés. On note également en France des cas d’enfants adoptés, intoxiqués dans leur pays d’origine ou d’enfants exposés du fait des professions à risque des parents (ferraillage des métaux).

En Alsace, il ne s'agit pas d'un problème majeur, peu de cas ont été détectés : sur la période 1995-2006, le taux moyen annuel d’enfants mineurs dépistés était de 8,3 pour 100 000 enfants en Alsace, contre 39,1 pour la France entière.

Le risque d'exposition hydrique au plomb en Alsace est sans doute faible voire inexistant : en effet, une loi allemande a interdit en son temps l’installation de canalisations publiques au plomb en Alsace. Un inventaire effectué il y a une dizaine d’années a confirmé qu’il n’existait pas de canalisation publique au plomb dans le Bas-Rhin, les rares ouvrages recensés à l’époque, au niveau de la Communauté urbaine de Strasbourg, ont été remplacés depuis. On ne dispose par contre pas d’information au niveau des ouvrages privés. Un inventaire devrait être lancé en 2012 par l’Agence régionale de santé pour déterminer réellement l’absence de ce type de risque.

 

2.3. Des risques environnementaux dans l’habitat "indigne"

Différents facteurs environnementaux évoqués précédemment (accessibilité au plomb, humidité, absence de ventilation…) peuvent, selon leur importance et en se cumulant, rendre des logements insalubres et impropres à l’habitation. On parle plus largement d’habitat indigne pour toute situation d’habitation portant atteinte à la santé et à la dignité des personnes. Sa résorption fait l’objet de diverses politiques publiques, notamment dans le cadre du plan de cohésion sociale et en mobilisant les aides de l’agence nationale pour l’amélioration de l’habitat (ANAH). Selon l’Atlas 2008 de l’ANAH, le parc privé potentiellement indigne représenterait entre 400 000 et 600 000 logements en France. L'ANAH a financé de 2008 à 2010, environ 450 logements en Alsace. Mais selon le CETE de l'Est, on estime à environ 10000 le nombre de logements potentiellement indignes dans le Bas-Rhin et à 9000 dans le Haut-Rhin.

3. D’autres risques spécifiques dans le milieu du travail

 

Selon le plan régional santé environnement, en cours d’écriture, une personne salariée à temps plein passe près de 20% de sa vie quotidienne à son poste de travail : l’environnement de travail est donc un déterminant important de la santé des populations. Mais pour des raisons notamment historiques, la santé au travail n’est considérée comme une question de santé publique que depuis peu de temps ; de fait, en dépit d’efforts importants et récents, les données épidémiologiques restent insuffisantes, au niveau national comme régional. Pourtant, même si l’association entre pathologie et exposition professionnelle est complexe, et probablement sous-évaluée en France, on estime que 4 à 9 % des cancers seraient dus à des expositions professionnelles (source Institut national du cancer).

L’exposition peut être chimique : selon des estimations régionales effectuées à partir de l’enquête nationale SUMER (surveillance médicale des risques professionnels) réalisée en 2003, plus de 20 000 salariés alsaciens seraient exposés aux gaz diesel, plus de 40 000 aux détergents, plus de 10 000 aux poussières de bois et un plus de 2 000 salariés à l’amiante.

Les risques peuvent être physiques (températures élevées ou très basses, exposition au bruit), ou encore biologiques. Pour ces derniers, les effets les plus connus sont les infections (légionellose, tuberculose, hépatite C), mais d’autres conséquences peuvent également être observées (rhinites, asthmes… jusqu’au cancer).

En Alsace-Moselle, sur la période 2004-2008, plus de 1 500 salariés ont bénéficié, d’une indemnisation professionnelle pour exposition à l’amiante ; 0,6 % des salariés alsaciens en 2008 souffraient d’atteinte auditive.

4. Les risques controversés (ondes électromagnétiques …) et émergents (nano-matériaux…)

 

L’innovation technologique s’accompagne de l’émergence de nouveaux risques pour la santé humaine et pour l’environnement. Les effets sur la santé, même s’ils ne sont pas toujours bien établis, imposent des mesures de précaution. Ils font notamment l’objet de dispositions dans la loi portant engagement national pour l’environnement dite Grenelle 2 et le deuxième plan national santé environnement.

 

4.1. Les champs électromagnétiques

Les champs électromagnétiques sont omniprésents dans notre vie quotidienne, que ce soit à l’extérieur, à domicile ou sur le lieu de travail. Ils peuvent avoir une origine naturelle mais également artificielle par les lignes hautes tensions, les transformateurs, les relais de téléphonie mobile, et tout appareil électrique domestique comme les téléphones portables, les rasoirs électriques, les radiateurs, les photocopieuses...

Il est indéniable qu’une exposition de courte durée à des champs électromagnétiques très intenses peut être dangereuse pour la santé et des réglementations existent pour prévenir ce type d’exposition. Aujourd’hui les craintes du public concernent surtout les éventuels effets à long terme que pourrait avoir une exposition à des champs électromagnétiques d’intensité inférieure au seuil d’apparition de réactions aiguës. Si le niveau de preuve n’est pas suffisant pour retenir en l’état des effets dommageables pour la santé comme définitivement établis, il existe toutefois des signaux indéniables de risque. L’OMS a ainsi classé récemment comme "peut-être cancérogène pour l'homme" les champs électromagnétiques liés à l’usage du téléphone mobile. Face à ces incertitudes, l’ANSES recommande de développer la recherche, de renforcer la veille scientifique ainsi que de réduire les expositions du public. Aucune étude spécifique n’a été menée jusqu’à présent sur les risques électromagnétiques en Alsace, mais Strasbourg est ville pilote dans le cadre d’un essai de la diminution de l’exposition aux champs électromagnétiques émis par les antennes relais de téléphonie mobile.

 

4.2. Les nanomatériaux

Les nanomatériaux sont des éléments minuscules de l’ordre du nanomètre (un milliardième de mètre). L’incorporation de nanoparticules dans des matériaux existants permet d’en améliorer les caractéristiques chimiques et physiques. Ils sont ainsi utilisés dans les secteurs des cosmétiques, du textile ou encore dans certains médicaments anticancéreux. Or leurs effets sur l’organisme sont encore peu connus. Les experts scientifiques n’ont, jusqu’à présent, pas prouvé la toxicité des nanomatériaux, l’exposition pouvant avoir lieu par voie cutanée, par ingestion ou plus fréquemment, par inhalation. Mais compte tenu des données disponibles sur leurs dangers potentiels (des effets notamment pulmonaires, cutanés, oculaires, vasculaires, digestifs…) et du manque d’outils de métrologie, l’ANSES souligne l’importance de la maîtrise de l’exposition des personnes aux nanomatériaux manufacturés. Le débat public organisé en 2009-2010 a notamment souligné le besoin de renforcer les connaissances en matière de toxicologie ainsi que la traçabilité des nanomatériaux, y compris dans le traitement des déchets. En effet, l’un des grands défis pour les années à venir sera de réussir à évaluer complètement la dangerosité des nanomatériaux avant que beaucoup de nouveaux produits en contenant ne soient mis sur le marché.


4.3. La multiplication des nouvelles substances chimiques

Les substances chimiques sont présentes dans tous les milieux de vie, notamment en milieu professionnel ainsi qu’au sein des habitations. Il s’agit des produits ménagers, des produits de bricolage, de jardinage, des cosmétiques mais aussi des produits de combustion, des matériaux et revêtements ou encore des appareils électroniques. L’inventaire européen des substances chimiques en recense actuellement plus de 100 000 sur le marché. L’exposition à ces substances peut être directe (inhalation d’air contaminé ou contact cutané voire ingestion) ou indirecte (accumulation de substances chimiques dans les différents milieux naturels et passage dans l’alimentation via les végétaux ou les animaux). De plus, la présence de ces produits peut être détectée dans l’environnement même plusieurs années après l’arrêt de leur commercialisation.

Les effets sur la santé d’une exposition aux substances chimiques restent relativement méconnus. Les substances ayant une activité cancérogène, mutagène ou reprotoxique (CMR) font l’objet d’une attention particulière, ainsi que les pertubateurs endocriniens et les résidus de médicaments, qui, lorsqu’ils ne sont pas totalement dégradés dans l’organisme, sont rejetés dans les milieux aquatiques.

5. Les effets du changement climatique sur la santé

 

Les conséquences probables du réchauffement climatique sont multiples, des effets sanitaires en font parties et peuvent être de nature très diverses. Des effets directs sur la santé découlent de l’augmentation des températures. Par exemple une hausse de la morbidité et de la mortalité due aux fortes chaleurs estivales, même si on suppose qu’elle sera partiellement compensée par une baisse de mortalité hivernale. Viennent ensuite, les blessures, maladies et décès causés par l’augmentation des graves intempéries comme les tornades, les inondations et les tempêtes d’hiver. Des effets indirects peuvent se manifester via la pollution de l’air et la recrudescence des maladies infectieuses.