Quel est l'état écologique des cours d'eau ?

Le réseau hydrographique du territoire est structuré autour du Rhin, de l'Ill, la Giessen et la Liépvrette.

L'état écologique des cours d'eau est bon à moyen, voire mauvais dans la vallée de Sainte-Marie-Aux-Mines. Pour moitié d'entre eux, s'ajoute à cela un état chimique qui n'est pas bon. Au final, l'état de la moitié des cours d'eau a conduit à un report de leur objectif d'atteinte du bon état en 2027.

Le territoire est concerné par la majeure partie du SAGE Giessen-Liépvrette (en cours d'élaboration) et le SAGE Ill-nappe-Rhin (en révision) en partie.

Comment la préservation ou la restauration des continuités écologiques des cours d'eau est-elle assurée ?

Tous les grands cours d’eau du territoire (Ill, Giessen, Liépvrette) hormis le Rhin sont classés au titre de l'article L214-17 du code de l'environnement pour la protection des poissons migrateurs. Ce classement des cours d'eau vise à limiter l'impact des ouvrages construits en travers des cours d'eau sur la circulation piscicole. Les cours d'eau du territoire sont principalement classés en liste 1 - interdiction de construire tout nouvel obstacle à la continuité écologique - et une partie de leurs affluents ainsi que l'amont de La Liepvrette sont classés en liste 2 - obligation de mise en conformité des ouvrages au plus tard dans les 5 ans après publication de la liste.

Ils sont identifiés par le SDAGE comme axe prioritaire pour le saumon et l’anguille, c'est à dire avec une échéance de libre circulation des poissons à fin 2015 (échéance plus lointaine pour le Rhin).

Les actions permettant la circulation des poissons migrateurs s'inscrivent également dans le cadre du plan national de restauration de la continuité écologique des cours d'eau mis en place en 2010 suite au Grenelle de l'environnement (près d’une dizaine d’ouvrages ont été identifiés comme prioritaires et doivent être équipés ou effacés pour permettre les migrations : il s’agit notamment du barrage et des digues de protection contre les crues de Selestat, ainsi que des ouvrages de Neubois et Villé), du plan de gestion "anguille" de la France (nombre des cours d'eau du territoire étant en zone d'action prioritaire), et du plan directeur "poissons migrateurs" Rhin : il prévoit des mesures au niveau du barrage de Marckolsheim et la restauration de la continuité de l’Ill et de ses affluents dont le Giessen d’ici 2015 en travaillant sur 4 ouvrages.